Aller au contenu principal

Chute de plus de 3 mètres

Dans presque tous les milieux de travail, les travailleuses et travailleurs sont exposés à des chutes de hauteur. Ces accidents sont encore trop fréquents, d’autant plus qu’ils sont simples à éviter. En construction, il y a des risques de chute lorsque le travailleur érige des structures, rénove ou fait la finition de murs extérieurs ou qu’il installe une toiture. En établissement ou sur tout autre lieu de travail, le lavage de vitres, le ramonage de cheminées, la manutention et les travaux d’entretien sont aussi des tâches à risque.

La chute de plus de 3 mètres peut aussi survenir à partir d’une surface fragile incapable de supporter le poids d’un travailleur, comme un puits de lumière, un auvent, un pare-soleil ou un plafond en cloison sèche.

Les chutes de plus de 3 mètres constituent un danger qui peut entraîner des entorses, des foulures, des fractures multiples, et même la mort. L’employeur, en mettant en place des mesures de sécurité, et le travailleur, en les appliquant, ont donc la responsabilité partagée d’assurer la sécurité lors des travaux en hauteur.

Règles à suivre pour être sécuritaire dans tous les milieux de travail

Tolérance 0

En cas de manquement à cette règle, la CNESST arrêtera les travaux et les fautifs seront passibles de poursuites pénales.

Fiche tolérance 0 : Chute de plus de 3 m

Lorsque les travailleurs sont exposés à un danger de chute de plus de 3 m, l’employeur doit installer des garde-corps pour empêcher la chute. Si ce n’est pas possible, il doit s’assurer que les travailleurs utilisent, selon l’ordre de la hiérarchie des moyens de prévention, une protection contre les chutes.

Autres mesures de sécurité obligatoires

Selon les tâches à exécuter, une ou plusieurs des mesures suivantes doivent être prises par l’employeur pour assurer la sécurité du travailleur :

Moyens de protection

Lois et règlements