Regroupement Nord et Ouest – 2024
Le regroupement régional du Nord et Ouest comprend les régions de l’Abitibi-Témiscamingue, de la Côte-Nord, de l’Outaouais et du Saguenay–Lac-Saint-Jean.
Catégorie Innovation
- Lauréats
Petites et moyennes entreprises
Photo : CNESSTTransport Padlayat inc.
Nom de l’innovation : Porte-pneu « megaload »
Région : Abitibi-TémiscamingueLors d’une crevaison, les mécaniciens devaient souvent déplacer physiquement des pneus pesant plus de 800 lb sur de longues distances, augmentant les risques de blessures ergonomiques graves, voire mortelles. Lorsqu’un travailleur a glissé un pneu dans un simple transpalette, une idée de génie est née : le « porte-pneu ». Fabriqué à partir de matériaux inutilisés, ce dispositif permet désormais aux travailleuses et travailleurs de transporter les pneus de manière plus sécuritaire et autonome au moyen d’un transpalette électrique. Non seulement cette innovation améliore la sécurité et l’efficacité des opérations, mais elle donne également une seconde vie à des matériaux superflus.
Grandes entreprises
Photos : Alcoa – Aluminerie de Baie-ComeauAlcoa – Aluminerie de Baie-Comeau
Nom de l’innovation : Poussoir latéral et vibrateur pour blocs de silice
Région : Côte-NordLors de la fabrication d’une cuve, les travailleurs de l’usine positionnent 86 blocs de silice de 26 kg sur une paroi. Cette tâche s’effectue d’une à trois fois par semaine, pour un total de 86 fois par année. Deux personnes travaillent en équipe pour placer les blocs. L’une les frappe en utilisant une masse de 5 kg pendant que l’autre, dans une position accroupie ou à genoux, les pousse avec son pied. En plus de risquer qu’une personne se fasse frapper par la masse, les employés s’exposent à des troubles musculosquelettiques.
Pour éliminer la position accroupie ou à genoux, un poussoir et un vibrateur pneumatique ont été fabriqués. Alors que le poussoir permet de travailler debout et d’exercer une pression sur les blocs sans utiliser son pied, le vibrateur pneumatique permet de placer les blocs en y appliquant une pression et une vibration afin qu’ils soient bien positionnés. En procédant ainsi, l’utilisation de la masse est éliminée. La mise en place de ces outils réduit l’effort physique, améliore l’aspect ergonomique de la tâche et augmente l’efficacité et la productivité des travailleurs et travailleuses.
Organismes publics
Photo : Cégep de JonquièreCégep de Jonquière
Nom de l’innovation : Dispositif de levage de tremplin
Région : Saguenay–Lac-Saint-JeanLa piscine du Cégep de Jonquière est équipée d’un tremplin qui dépasse de 1,5 m le bord de la piscine lorsqu’il est abaissé. Ceci peut représenter un risque pour les utilisatrices et utilisateurs, c’est pourquoi la planche du tremplin doit être levée lorsqu’il n’est pas requis. Auparavant, cette tâche était effectuée manuellement par deux travailleuses ou travailleurs et cela exigeait un effort physique considérable, puisque la planche pèse environ 727 kg. Ces personnes étaient donc exposées à différents risques, notamment de nature ergonomique. Pour remédier à la situation, l’équipe de travail a développé un dispositif de levage adapté à la tâche qui se fixe sur le garde-corps du tremplin et qui s’actionne à l’aide d’une perceuse-tournevis à batterie. Cette innovation permet aux travailleurs et travailleuses de lever la planche du tremplin en limitant leur exposition aux risques.
- Finalistes
Petites et moyennes entreprises
- Bois d’ingénierie Résolu Larouche inc.
Nom de l’innovation : Pousse-pièce pour extraire des échantillons de bois
Région : Saguenay–Lac-Saint-JeanLes travailleuses et travailleurs affectés à la profileuse doivent régulièrement extraire des échantillons de bois de la machine. Cette opération leur demande une vigilance accrue, car ils risquent d’être heurtés par les morceaux de bois, de subir des blessures aux mains et aux doigts ou encore de développer des troubles musculosquelettiques. Afin de diminuer ces risques, les membres de l’équipe de travail et l’employeur ont collaboré pour mettre en place un pousse-pièce permettant d’extraire automatiquement les échantillons de bois. Dorénavant, les travailleuses et travailleurs n’ont qu’à appuyer sur un bouton et le pousse-pièce soulève automatiquement l’échantillon et l’extrait de la profileuse.
Photo : Bois d’ingénierie Résolu Larouche inc.
- Bois d’ingénierie Résolu Saint-Prime SEC
Nom de l’innovation : Ligne de vie amovible pour l’arrimage des wagons
Région : Saguenay–Lac-Saint-JeanL’expédition par train amène les travailleuses et travailleurs du département de la cour à monter régulièrement sur les wagons. La méthode de travail utilisée impliquait diverses tâches qui les exposaient à des risques de chutes de plus de 3 m ou à des troubles musculosquelettiques. Afin de remédier à la situation, l’employeur, en collaboration avec les membres de l’équipe de travail et une firme d’ingénierie, a développé une ligne de vie horizontale amovible qui est adaptée aux besoins de l’établissement. Celle-ci pouvant être déplacée à proximité des wagons, les travailleuses et travailleurs peuvent désormais s’y attacher avec leur équipement de protection contre les chutes. Ceci permet d’éliminer plusieurs étapes dans la procédure pour monter sur les wagons, réduisant ainsi les risques auxquels toutes et tous sont exposés.
Photo : Bois d’ingénierie Résolu Saint-Prime SEC
Grandes entreprises
- Aluminerie Alouette inc.
Nom de l’innovation : Outil pour le changement de rouleaux de convoyeurs
Région : Côte-NordChaque semaine, les mécanotechniciens doivent changer des rouleaux pesant environ 11 kg sur les convoyeurs de l’usine. Ils utilisent leurs mains ou une barre de force afin de créer un effet de levier pour les dégager, puis les retirer. Pour insérer les rouleaux de remplacement et bien les aligner, les travailleurs introduisent une partie de leur corps dans le convoyeur. Cette façon de faire les expose à des risques de coincement des membres, particulièrement les doigts, et à des troubles musculosquelettiques.
Pour éliminer ces dangers et faciliter la tâche des employés, un outil en aluminium, muni d’une poignée, d’un bras et d’une plaque courbe pivotante, a été conçu et agit comme un prolongement du bras du travailleur. Son utilisation permet de s’aligner avec chaque rouleau, de le retirer et de le remplacer. De plus, l’effet de levier produit par l’outil qui vient s’appuyer sur le cadre du convoyeur rend le poids du rouleau presque inexistant. En plus d’être légère, cette innovation réduit les manipulations et les mouvements contraignants.
Photo : CNESST
- ArcelorMittal Exploitation minière Canada s.e.n.c.
Nom de l’innovation : Garde de protection contre les chutes sur le dessus du camion pompe incendie de la brigade industrielle du Mont-Wright
Région : Côte-NordLes membres de la brigade industrielle du Mont-Wright utilisent un camion pompe incendie lorsqu’ils sont appelés pour une urgence. D’une hauteur de plus de trois mètres, ce véhicule n’offre aucune protection contre les chutes de hauteur. À chacune des remises en service, les membres de la brigade replacent les boyaux d’incendie dans un compartiment situé sur le toit du camion. Les travailleurs s’exposent à des chutes pouvant occasionner des blessures multiples ou un décès.
Avant d’acquérir un nouveau camion pompe incendie, les membres de la brigade et leurs gestionnaires ont demandé au fabricant d’apporter quelques modifications au véhicule avant sa livraison. Pour réduire le risque de chute, le lit à boyaux a été muni de panneaux qui servent de garde-corps lorsqu’ils sont relevés. Deux barres transversales les lient à l’arrière, formant ainsi un garde-corps. Sur les côtés avant du véhicule, des garde-corps amovibles et facilement déployables ont été ajoutés. Les membres de la brigade sont maintenant protégés contre tout risque de chute.
Photo : CNESST
- ArcelorMittal Infrastructure Canada s.e.n.c.
Nom de l’innovation : Outil de transport pour rouleaux de retour de convoyeurs
Région : Côte-NordChaque semaine, les mécaniciens d’entretien doivent changer les rouleaux de retour sur les convoyeurs du secteur de la manutention. Chaque rouleau pèse au moins 43 kg et est entreposé dans des râteliers situés dans les aires d’entreposage des galeries de convoyeur. Réalisée seule ou en équipe de deux personnes, cette tâche consiste, dans un premier temps, à retirer chaque rouleau du râtelier. Pour ce faire, les travailleurs utilisent leurs mains ou tirent sur des élingues qu’ils ont préalablement installées aux extrémités. Ensuite, ils amènent les rouleaux jusqu’au pont roulant, puis aux étages supérieurs, soit en les prenant à bras le corps soit en les roulant sur un sol présentant des pentes abruptes. Arrivés à destination, ils les transportent manuellement jusqu’au lieu de réparation. Durant toute cette opération, les employés risquent de se coincer les mains, de chuter et de se faire heurter les jambes et les pieds. De plus, ils déploient un effort physique important, ce qui les expose à des blessures musculosquelettiques.
Pour faciliter la manipulation et le transport des rouleaux, une pièce en aluminium munie d’une poignée a été conçue par un mécanicien d’entretien et fabriquée par un soudeur de l’entreprise. L’outil s’ancre aux extrémités de chaque rouleau. Il permet de mieux saisir l’objet et de répartir son poids. De plus, il oblige les travailleurs à manipuler la charge en équipe pour éviter tous les risques de blessures associés à cette tâche.
Photo : ArcelorMittal Infrastructure Canada s.e.n.c.
- Canmec industriel inc.
Nom de l’innovation : Coins de protection pour le levage des pièces
Région : Saguenay–Lac-Saint-JeanLes travailleuses et travailleurs sont quotidiennement amenés à lever des pièces à l’aide des ponts roulants. Les morceaux levés comportent souvent des arêtes vives qui doivent être protégées puisqu’elles peuvent endommager les élingues servant au levage. Les membres de l’équipe de travail utilisaient alors des retailles d’élingues en nylon qui étaient placées entre la pièce et l’élingue servant au levage. Cette façon de faire apportait son lot de risques : outre le coincement d’un membre ou la rupture de l’élingue, ultimement une personne pouvait être heurtée par une pièce. Les travailleuses et travailleurs ont donc conçu un protecteur en polymère muni d’aimants qui peut être placé sur les arrêtes d’une pièce lors du levage. Ils peuvent ainsi lever les pièces sans s’exposer à des risques de blessures.
Photo : Canmec industriel inc.
- Cegerco inc.
Nom de l’innovation : Plateforme de travail pour menuisiers ou menuisières
Région : Saguenay–Lac-Saint-JeanPour la réalisation d’un contrat particulier, la personne effectuant les travaux était amenée installer des pièces au plafond à plusieurs endroits et à procéder à des coupes de bois en continue. Ces travaux l’obligeaient chaque jour à monter et descendre plusieurs fois d’un escabeau. Cette personne était ainsi exposée à des risques de chutes en plus de troubles musculosquelettiques. Pour que la réalisation des tâches puisse se faire en toute sécurité, une plateforme de travail a été spécialement conçue pour permettre la réalisation des tâches du menuisier. Celle-ci est munie d’un plancher plat dont la hauteur est ajustable pour faciliter les travaux en hauteur. Elle est également munie de marches pivotantes afin d’en faciliter l’accès et le déplacement. L’organisation du travail est aussi améliorée grâce aux outils intégrés dans la nouvelle plateforme. Désormais, travailleuses ou travailleurs n’ont plus à travailler à partir d’un escabeau, ce qui réduit considérablement les risques de chutes et les contraintes ergonomiques.
Photo : Cegerco inc.
- Construction Audet & Knight
Nom de l’innovation : Projet d’amélioration de la qualité de l’air dans l’atelier de soudure, de fabrication et de maintenance
Région : Abitibi-TémiscamingueLors d’entretiens mécaniques, il est parfois nécessaire de faire fonctionner les moteurs pendant un certain temps, créant alors une problématique d’émission de monoxyde de carbone. Face au risque d’intoxication, l’employeur s’est penché sur une solution : recourir à un appareil capable de capter les gaz d’échappement à la source. Il s’agit d’un tuyau flexible muni de bouts en aluminium pouvant être installé sur les différentes sources d’émissions. Une fois en place, l’air vicié est alors dirigé vers l’extérieur par le tuyau. Toute l’équipe s’est mobilisée pour sa conception. Elle a notamment ajouté une poignée permettant une installation en hauteur, conçue plusieurs embouts adaptés aux différents types de tuyaux d’échappement, ainsi qu’une roue pour réduire l’encombrement engendré par le tuyau.
Photo : CNESST
- Glencore Canada Corporation – Mine Raglan
Nom de l’innovation : Attache rapide pour remorque-potence
Région : Abitibi-TémiscamingueLors de travaux en pente sous terre, les travailleurs ont à déplacer une remorque-potence pour assurer leur sécurité. Toutefois, en raison de son poids et de sa faible manœuvrabilité, elle était inégalement utilisée. Après avoir signalé ces lacunes, un superviseur d’équipement fixe a imaginé une attache rapide adaptée à la remorque-potence pour la déplacer facilement à l’aide d’une chargeuse navette. Les travailleurs ont rapidement apprécié la nouvelle simplicité d’utilisation et son efficacité, entraînant une diminution du risque de chute.
Photo : CNESST
- Goldcorp Canada ltée – Site Éléonore
Nom de l’innovation : Convoyeur ventilé avec accès pour travailleurs
Région : Abitibi-TémiscamingueLors du remplacement du revêtement intérieur d’un broyeur, les travailleurs éprouvaient des difficultés en raison du manque de stabilité, des risques de blessures ergonomiques et de la mauvaise ventilation dans un espace clos. Les travailleurs et leurs superviseurs ont donc conçu un support de convoyeur équipé d’un tuyau rigide, permettant une ventilation continue pendant les travaux. De plus, une passerelle extérieure et un tapis intérieur ont été ajoutée, facilitant grandement les manœuvres des travailleurs. Dès l’installation de cet équipement, les risques ergonomiques ont été grandement réduits et la ventilation nettement améliorée.
Photo : CNESST
- Niobec inc.
Nom de l’innovation : Manipulateur de pneus pour atelier mécanique
Région : Saguenay–Lac-Saint-JeanLes travailleuses et travailleurs des ateliers mécaniques sont amenés à déplacer des pneus de véhicules miniers d’un diamètre variant entre 75 et 215 cm et pouvant peser jusqu’à 1 700 kg. Avant, les pneus étaient transportés par un camion à plateau avec grue à mât télescopique et manipulés à l’aide d’un chariot élévateur à fourche ou d’un pont roulant. Cette méthode de travail exposait les membres de l’équipe à différents risques critiques, tels l'écrasement et le coincement ainsi que la chute du pneu, pouvant occasionner des blessures à conséquences permanentes. C’est pour réduire ces risques qu’un manipulateur de pneus a été conçu. Il s’agit d’une pince hydraulique utilisable avec un chariot élévateur permettant de transporter les pneus des entrepôts souterrains à l’atelier mécanique. Avec cette innovation chaque pneu peut être bougé dans divers axes, ce qui favorise un meilleur enlignement pour son installation et élimine les risques pour les travailleurs.
Photo : CNESST
- Produits forestiers Résolu – Opérations Forestières Saint-Thomas-Girardville
Nom de l’innovation : Lumière d’avertissement pour les machines à énergie zéro
Région : Saguenay–Lac-Saint-JeanLors du changement de faction des opérateurs d’abatteuse multifonctionnelle, celle-ci reste en état de marche, mais l’énergie hydraulique à l’origine du mouvement des composantes de la machine sont maîtrisés par l’application des dispositifs d’isolement. Cependant, il n’y avait aucun indice visuel permettant de confirmer que l’énergie hydraulique était bien hors fonction. Les opérateurs effectuant le changement de faction étaient ainsi exposés au risque de se faire frapper par des composantes de la machine. Afin d’éliminer ce risque, un voyant lumineux de couleur orange a été installé sur la cabine. Celui-ci indique aux personnes aux alentours que les fonctions hydrauliques sont isolées et qu’aucune composante ne pourra se mettre en mouvement, même si la machine est en état de marche. Les risques de frappement entre le personnel et l’abatteuse multifonctionnelle ont ainsi été complètement éliminés.
Photo : Produits forestiers Résolu
- Produits forestiers Résolu – Scierie de Saint-Félicien
Nom de l’innovation : Chute à roches et bac d’accumulation basculant
Région : Saguenay–Lac-Saint-JeanDes roches de différentes dimensions se trouvent souvent coincées au travers des grumes qui sont acheminées sur le convoyeur d’alimentation. Auparavant, les plus grosses devaient être retirées manuellement par les travailleuses et travailleurs ou avec l’aide d’un palan à chaîne, ce qui amenait de nombreux risques de lésions musculosquelettiques en plus d’exposer les autres membres de l’équipe au risque d’être heurtés par une roche. Pour réduire ces risques, une chute a été conçue et ajoutée au convoyeur. Maintenant, il n’y plus qu’à pousser la roche à l’aide d’un outil conçu à cet effet. La roche termine sa course dans un bac sur roues muni d’un grillage qui empêche qu’elle soit projetée. Le convoyeur est également équipé d’un cylindre qui permet de le faire basculer sans effort.
Photo : CNESST
- Produits forestiers Résolu – Usine de La Doré
Nom de l’innovation : Système de barrière antichute et anti-erreur
Région : Saguenay–Lac-Saint-JeanPour accéder à un espace situé sous la ligne de jointage, les travailleuses et travailleurs doivent retirer un couvercle de protection situé au niveau du plancher. Une fois le couvercle retiré, le personnel de l’usine était exposé à un risque de chute d’environ 1,5 m puisque la trappe se trouve à l’intersection d’une voie de circulation et d’un escalier. C’est pour éliminer ce risque de chute qu’un système de barrière antichute et anti-erreur a été développé. La façon dont le système a été conçu fait en sorte qu’il est maintenant impossible d’ouvrir le couvercle si la barrière n’a pas été déployée. Le risque de chute est considérablement réduit.
Photo : CNESST
- Rio Tinto – Centrale Shipshaw
Nom de l’innovation : Outil pour l’ouverture et la fermeture des valves
Région : Saguenay–Lac-Saint-JeanLes mécaniciens et mécaniciennes de la centrale doivent opérer annuellement environ 150 valves de 12, 18 ou 24 pouces afin de s’assurer de leur bon fonctionnement. Auparavant, les valves étaient opérées manuellement, ce qui exigeait un effort important des travailleuses et travailleurs. En plus des risques ergonomiques, ces individus étaient alors également exposés à des risques de coincement et de chutes de même hauteur. L’innovation développée par l’équipe est un adapteur s’installant sur les valves permettant de les opérer à l’aider d’une fileteuse à batterie. Grâce à cet outil, l’opération des valves est grandement facilitée et les multiples risques auxquels toutes et tous étaient exposés sont considérablement réduits.
Photo : CNESST
- Rio Tinto Fer et Titane – Opérations Québec
Nom de l’innovation : Motorisation des vérins pour wagon et locomotive
Région : Côte-NordÀ l’atelier des wagons des installations minières de Havre Saint Pierre, les travailleuses et travailleurs devaient à plusieurs reprises déplacer manuellement les 4 vérins afin de les positionner adéquatement sous les wagons ou les locomotives. À cause de l’effort physique important demandé pour les pousser et les tirer, les travailleurs étaient exposés à des risques de blessures musculosquelettiques.
Pour remédier à la situation, les vérins ont été motorisés. Ils sont désormais dotés d’une batterie et d’un chargeur qui leur procurent une autonomie énergétique pour alimenter électriquement l’une des roues. À l’aide d’une poignée de contrôle sur laquelle un interrupteur permet la marche avant et arrière, les travailleurs ne font que guider la roue, ce qui facilite le déplacement des vérins. Désormais, ces derniers n'utilisent plus leur force manuelle pour les déplacer. L’effort physique et le risque de blessures musculosquelettiques sont désormais quasi nuls.
Photo : Rio Tinto Fer et Titane
- Rio Tinto – Usine Grande-Baie
Nom de l’innovation : Système de caméra pour l’inspection des rails de convoyeurs d’anodes
Région : Saguenay–Lac-Saint-JeanL’inspection des rails de convoyeurs d’anodes est une tâche qui doit être faite régulièrement. Auparavant, elle se faisait lors des arrêts de production en installant des échafaudages ou des plateformes élévatrices pour donner accès aux rails. L’exécution de cette tâche comportait plusieurs risques comme ceux associés aux travaux en hauteur ainsi qu’aux travaux en coactivité, puisque les inspections se faisaient alors que de nombreux autres travailleuses et travailleurs s’affairaient dans l’usine. Pour remédier à la situation, l’équipe de travail a installé une caméra, un système d’éclairage et une batterie sur un support pouvant être fixé à l’avant d’un des chariots. Cette innovation permet d’inspecter visuellement l’ensemble des rails en éliminant tous les risques auxquels les membres de l’équipe étaient exposés.
Photo : Rio Tinto – Usine Grande-Baie
Organismes publics
- Hydro-Québec – La Grande Est, LG-4
Nom de l’innovation : Chariot de manutention pour la chambre de coupure
Région : Abitibi-TémiscamingueConfrontés à une intervention de maintenance exigeant de soulever une charge de 156 lb dans une position difficile, les travailleurs ont proposé l’idée d’un chariot de manutention électrique ajustable en hauteur. En l’absence d’une machine adéquate chez le fabricant pour faciliter la tâche, ils ont élaboré un dispositif permettant de soulever et de déplacer le poids en toute sécurité. Depuis son déploiement à la centrale LG-4, le modèle a suscité l’intérêt d’autres centrales, qui envisagent de l’adopter.
Photo : CNESST
- Ville de Saguenay – Travaux publics Chicoutimi
Nom de l’innovation : Camion de formes pour bordures et trottoirs de béton
Région : Saguenay–Lac-Saint-JeanLors de la fabrication d’un trottoir ou d’une bordure en béton, les travailleuses et travailleurs doivent transporter de nombreuses formes entre le camion et le site d’installation, ce qui les expose, en raison du poids et de la taille des formes ainsi que de la façon dont celles-ci étaient entreposées, à des troubles musculosquelettiques. Afin que ces risques soient réduits, un nouveau camion adapté à la tâche a été développé avec l’aide du personnel. Dorénavant, les formes les plus lourdes sont entreposées à l’horizontale dans la partie arrière du camion qui est mécanisée afin que ces formes soient toujours à une hauteur facilitant leur manipulation. Des coffres de rangement ont aussi été intégrés et sont plus accessibles qu’avant.
Photo : Ville de Saguenay